La photographie de commande répond à un cahier des charges dans lequel vont être définis le sujet, l’usage prévu, dans certains cas, le format et les caractéristiques techniques.
Il peut y avoir un « rough », une esquisse, un croquis. La commande peut être peu précise, du genre Carte Blanche, ou au contraire très précise. Même lorsque le cahier des charges est d’une grande précision, il reste des interstices dans lesquels le photographe va pouvoir montrer son talent.
En ce sens, elle reste le fait d’un auteur au même titre que l’auteur d’un livre scolaire qui doit répondre lui aussi à beaucoup de contraintes. Dans ces espaces, le photographe va être libre de faire des propositions, libre de créer.
Le commanditaire d’une photo ne choisit pas son photographe au hasard. Il le choisit parce qu’il connaît son style, ses photos, bref il le connaît et reconnaît en tant qu’artiste, même si, souvent, il ne le dit pas. Si le photographe dépasse ce qui était attendu, que sa photo, du fait de sa qualité, entraîne des utilisations qui n’avaient pas été prévues au départ, alors, il va, comme le prévoit la loi, percevoir une rémunération supplémentaire pour ces nouvelles utilisations.